caro17 Nouveau
Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 21/05/2011
| Sujet: placement? Sam 21 Mai - 9:48 | |
| bonjour ma mère qui a 63 ans commence une démence. pour le moment elle est à l hopital psy car un maintien à domicile est devenu dangereux pour elle -tant sur le point physique, car elle conduit ou qu 'elle oublie qu elle a commencé à cuisiner!- que sur le point psychique : elle a déjà perdu 30000 euros dans diverses loteries , car elle a la conviction qu'elle va gagner des millions!( elle participe à des loteries à l etranger et envoie des chèques et de l argent liquide tous les jours). son compagnon ne veut plus l'avoir à domicile et je suis la seule famille qui lui reste avec ma gd mère qui elle ne se rend compte de rien (et dont je dois aussi m occuper) ça devient vraiment lourd à gérer toute seule et je ne sais pas s'il existe des ets qui accueillent des dft dans ma région. ni si financièrement cela va être abordable. quelqu un a-t-il une petite idée à me suggérer? merci | |
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Persévérance Langue pendue
Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 16/11/2010
| Sujet: Re: placement? Mar 24 Mai - 10:05 | |
| Bonjour Carol, et bienvenue! Mon mari, âgé de 59 ans, vient d'être hospitalisé également, à la différence que sa démence est à un stade sévère. La DFT rend invivable la personne qui en est atteinte, et le compagnon de votre mère a raison de revivre seul, et vous, vous devez vous protéger. Votre mère est sans doute hospitalisée sur demande d'un tiers. L'hôpital psychiatrique vous a-t-il dit s'ils comptaient la laisser ressortir? Il doit y avoir dans cet hôpital un service d'aide sociale, et dans votre mairie aussi. Ces services vous aident à trouver un établissement et à monter un dossier d'aide sociale, parce que tout cela est très cher, évidemment. Si vous ne savez pas par où commencer, contactez le médecin du service, qui vous aiguillera. Il n'y a pas, à ma connaissance, d'institution adaptée. Un placement, c'est pénible, mais dans un cas de DFT, incontournable. Si le placement n'est pas fait trop tôt, la souffrance morale est réduite, pour tout le monde. Je vous souhaite bon courage. Surtout, ne culpabilisez pas. Il faut apprendre à laisser ces malades aller leur propre chemin. Et c'est ça, qui est difficile. Bonne journée | |
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